Kisir taboulé turc

Le kisir est une spécialité turque. Il s’agit d’une salade de boulgour à la tomate très proche du taboulé libanais.

La principale différence avec son “cousin” libanais est sa couleur rouge. Celle-ci est liée au concentré de tomate utilisé pour le parfumer.

C’est en voyant cette recette sur le blog Plaisir et équilibre que j’ai eu envie de tester.

Le taboulé fait partie des recettes que nous apprécions beaucoup à la maison. J’en fais donc régulièrement. Mais ma petite tribu préférant la semoule au boulgour, je privilégie donc l’utilisation de cette dernière.

Aujourd’hui encore, je vous propose donc un kisir à la semoule, et non au boulgour. Sachez néanmoins que le “vrai” taboulé turc est bien à base de boulgour.

La différence entre le boulgour et la semoule

Les deux sont issus du blé. La différence essentielle entre le boulgour et la semoule est la présence, ou non, de germe de blé.

Le boulgour est plus riche en fibres que la semoule du fait justement de la présence de ce germe. Son aspect est plus “grossier” de par son mode de préparation.

La préparation du boulgour

Pour obtenir du boulgour, il faut d’abord précuire le blé dur. Ce dernier est ensuite séché au soleil 1 à 2 semaines. Il est ensuite concassé à différentes granulométries afin d’obtenir du boulgour plus ou moins fin.

Pour la cuisson, le principe est le même que pour le riz: 1 volume de boulgour pour 2 volumes d’eau.

La couleur rouge du kisir

Comme je le disais au début de mon article, le kisir est une sorte de “taboulé rouge”. Cela s’explique par le mode de cuisson du boulgour.

En effet, l’eau de cuisson du boulgour est agrémenté d’épices qui vont parfumer ce dernier. Mais, c’est surtout le concentré de tomate qui apporte la couleur si caractéristique de cette entrée turque.

Pour ma part, j’ai donc cuit ma semoule de la même façon pour respecter la couleur de ce plat.

Ce n’est pas la première fois que je vous propose une sorte de taboulé rouge. En effet, j’avais déjà partagé sur le blog un taboulé de cette couleur.

Dans cette première version, du jus de tomate remplaçait partiellement l’huile d’olive. Cela en faisait donc une version allégée en matières grasses.

Mais revenons à notre spécialité turque.

Les ingrédients nécessaires pour un bon kisir

Les ingrédients nécessaires pour cette recette sont sans surprise très proches de ceux d’un taboulé plus classique.

On y retrouve ainsi le boulgour (ou la semoule dans mon cas), l’oignon, la tomate, le concombre et le poivron.des légumes et du persil.

Le persil, la menthe, l’huile d’olive et le jus de citron sont également présents.

Le mariage du concentré de tomate et des épices fait de cette entrée une salade particulièrement parfumée.

Parmi les épices utilisées, on a ainsi le cumin, le paprika et éventuellement un peu de purée de piment pour apporter une touche supplémentaire.

La préparation du kisir

La première étape consiste à cuire le boulgour en agrémentant l’eau de cuisson de concentré de tomate et d’épices (cumin et paprika). Les amateurs de plats relevés pourront ajouter un peu de purée de piment.

Une fois le boulgour cuit, on le réserve dans un grand saladier et on laisse refroidir.

Il reste maintenant à s’occuper des légumes.

Pour cela, il suffit de les tailler en dés et de les ajouter au boulgour. Il ne faut bien sûr pas oublier les herbes aromatiques (persil et menthe), ainsi que le jus de citron qui apporte du peps à l’ensemble.

Mélangez bien le tout en veillant à rectifier l’assaisonnement (sel, poivre) à votre convenance. Puis réservez au frais idéalement quelques heures avant de la déguster pour que la salade s’imprègne bien des parfums.

La recette du kisir